Suite au départ de la communauté des frères de St-Jean, nous avons la joie d'accueillir dès ce 1er juillet les paroissiens de l'église Sainte-Marie-Madeleine au sein de notre Unité Pastorale. Cette église est située sur la place Reine Astrid à Jette, connue aussi sous le nom de place du Miroir.
Notre équipe des nommés a déjà rencontré à deux reprises des représentants des paroissiens et a veillé avec eux à assurer la meilleure transition possible au niveau du fonctionnement de ce lieu aux multiples activités. Vous découvrirez les différentes propositions offertes sur place dans nos prochaines lettres d'information. Nous souhaitons la cordiale bienvenue aux paroissiens de Sainte-Marie-Madeleine !
À partir du 1 janvier 2023, la législation sur le financement des cultes à Bruxelles va radicalement changer. Jusqu’à présent, ce sont les Fabriques d’église qui se chargent de l’entretien des bâtiments et du matériel permettant au culte d’être célébré dignement. Les Fabriques étaient principalement financées par les communes qui comblaient les autres sources de financement que sont les collectes et quelques autres entrées. Tout cela sera fini au 1 janvier 2023. En effet, la nouvelle législation ne prendra plus en charge que 30% du budget, ce qui va mettre les Fabriques en déficit. Nous devrons donc nous mobiliser davantage pour permettre à nos lieux de cultes de continuer à vivre. Il s’agit d’un réel changement de mentalité où nous serons obligés de nous prendre en main et participer d’avantage à la vie de notre communauté et à l’entretien des bâtiments, que ce soit de manière financière ou pour un engagement de notre part pour l’un ou l’autre service.
Pour que cette nouvelle législation puisse être mise en application, il est important d’agir de concert. Nous avons besoin de la solidarité et du sens de l’Eglise de chacune et de chacun afin de pouvoir faire vivre nos lieux de cultes et de répondre aux exigences de la loi composées de dispositions de droit civil et de droit canonique.
Le Pape François a pensé le synode 2023 en se tournant d’abord vers les communautés locales. Les évêques de Belgique ont traduit cela en désirant consulter toutes personnes de bonne volonté présentes dans nos églises ou au seuil de celle-ci. Nos évêques nous ont proposé en trois étapes de faire l’état de la situation, de rêver à l’Eglise de demain et de proposer des moyens concrets pour y arriver. Aujourd’hui, pour l’Eglise de Bruxelles, un premier défi nous est lancé : celui de construire ou de reconstruire des communautés responsables à tous les niveaux, y compris au niveau de l’entretien de ses bâtiments et du fonctionnement financier (pour payer électricité, chauffage, assurance, etc.).
Abbé Philippe Nauts